Vous avez besoin d’aplanir une surface pour réaliser une pose ! Les irrégularités présentes sur le sol doivent être comblées pour un revêtement de qualité. Un ragréage sol s’impose donc pour un revêtement optimal. Voici comment bien réaliser un ragréage sol.
Effectuer une mesure du sol
Pour savoir si le sol doit être ragréer ou non, il faudra évaluer la planéité du sol. Utilisez une règle de maçon de 2 mètres pour mesurer le sol. Servez-vous ensuite d’un marqueur pour repérer les zones présentant un écart minimum de 5 mm. Ces zones devront être rebouchées à l’aide d’un mortier de réparation.
L’aspect du sol à ragréer
Le ragréage peut être fait sur tout type de sol rigide. Que le sol soit en ciment, en béton, carrelé, en parquet de bois, il est possible d’y appliquer cette opération. Les sols mouillés, friable instable ou humides par contre ne peuvent pas faire l’objet de ragréage. Le sol à ragréer doit par conséquent être lisse, sec et propre. Un nettoyage du sol est donc nécessaire, ce qui vous permet également d’éliminer les aspérités. Il est cependant déconseillé de ragréer des sols souples tels que les sols en parquet flottant ou en lames de PVC. Mais si vous procédez à un ragréage sur ce type de sol, il faudra penser à utiliser un film plastique. Faites bien attention à ne pas vous exposer à des problèmes de santé en étant en contact avec certains de ces produits.
Passer au ragréage
Pour faciliter l’étalage et l’accrochage de l’enduit, l’utilisation de primaires d’adhérence et d’accrochage est requise. Une pose de ces primaires doit donc précéder l’étalage de l’enduit. Une fois les primaires posés, le type d’enduit à utiliser varie en fonction du type de sol. Un enduit courant est adapté à un sol en ciment alors que l’enduit de haute performance s’adapte aux autres types de sols. Utilisez une lisseuse pour balayer l’enduit de ragréage sur le sol. Prenez la précaution d’effectuer l’opération à deux pour éviter que l’enduit ne sèche et protégez les murs périphériques.