À partir de cet été, les propriétaires et bailleurs devront fournir à leurs locataires la preuve que leurs installations de gaz et électriques répondent bien aux normes en vigueur. Si cela vous a déjà échappé, cette mesure est entrée en vigueur depuis le mois de juillet 2017. Autant dire que tous les bailleurs et propriétaires sont désormais liés par cette obligation. Cependant, il faut dire que tout ceci va constituer un nouveau poids sur les bailleurs.
Une application graduelle
Dans un premier temps, cette obligation ne va concerner que les logements qui datent d’avant 1975 et dont les installations ont au moins 15 ans. À partir du 1er janvier 2018, l’ensemble des bailleurs dont les installations ont dépassé cet âge devra répondre à ce diagnostic. Ce qui représente un poids supplémentaire au niveau des diagnostiqueurs. En ce moment, il faut dire que ce diagnostic est déjà obligatoire, en ce qui concerne les ventes de biens immobiliers, va devoir être présenté pour chaque renouvellement de bail. Toutefois, il possède une validité de 6 ans.
Au vu de la liste assez longue des contraintes qui pèsent déjà sur les bailleurs, il faut dire que cette nouvelle norme va irriter plus d’un. D’ailleurs, on imagine bien plusieurs bailleurs et propriétaires passer outre pour ne pas trop se compliquer la tâche lors des opérations de vente ou de location. Cependant, contrairement à certains diagnostics tels que celui de performance énergétique, cette nouvelle obligation ne semble pas être totalement infondée selon http://agendadiagexpert.com/. En effet, chaque année, plus de 100 décès en France sont liés au gaz et presque une soixantaine meurt électrocutée dans leur habitation.
Un coût pas tout à fait indolore
Il faut dire que le coût de cette mesure sécuritaire ne sera pas tout à fait indolore pour les propriétaires et les bailleurs. En effet, le réseau des diagnostiqueurs a eu à confirmer que le prix de ces diagnostics variait entre 130 et 160 euros pour un appartement de quelques pièces et entre 120 et 130 euros pour le contrôle du gaz. Pour réduire la facture, vous avez alors tout intérêt à cumuler les deux diagnostics et cela ne va pas revenir à plus de 220 euros. Si vous en avez la possibilité, le mieux serait de regrouper l’ensemble des diagnostics (surface habitable, diagnostic performance énergétique, amiante, partie privée, etc.). Pour l’ensemble de ces prestations, le coût global ne va pas dépasser 400 euros.